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Suivi individuel variable

Le soutien communautaire d’intensité variable de l’Éveil  (SIV)

Qui?
Les personnes âgées de 18 ans et plus souffrant d’un trouble mental grâve

 

Quand?
La personne et son entourage éprouvent de sérieuses difficultés à coordonner par eux-mêmes les services nécessaires :

  • Accès problématique au soutien communautaire (banque alimentaire, groupe de défense des droits, hébergement, etc.);
  • Incapacité de se présenter aux rendez-vous offerts par différents fournisseurs de services (prises de sang, rendez-vous médicaux, renouvellement de la médication, etc.). Transfert inadéquat de l’information utile entre les partenaires impliqués, etc.

 

Fréquence de Suivi
L’intensité des services offerts par le SIV se module en fonction de l’évolution de la condition clinique et sociale de la personne. Une personne peut être inscrite à plusieurs reprises, au cours de sa vie, au programme SIV.

Nécessite de 2 À 7 rencontres / mois, presque exclusivement dans la communauté, avec la personne.
Durée de suivi de plusieurs mois, généralement moins d’une année.

Objectifs :

  • Aider et soutenir les personnes dans la résolution des problèmes de leur vie quotidienne;
  • Soutenir et accompagner les personnes dans leur processus de rétablissement;
  • Supporter un processus d’intégration significatif à la vie citoyenne et améliorer les conditions de vie des personnes.

 

L’approche axée sur les forces à l’Éveil

L’approche axée sur les forces va de pair avec le rétablissement. Le modèle de soutien communautaire axé sur les forces des individus a été mis au point par Ronna Chamberlain à l’Université du Kansas, aux États-Unis. D’abord utilisé avec des personnes ayant des troubles mentaux graves, il a aussi été adapté à d’autres populations, dont les personnes âgées et les enfants. Ce modèle a été développé et systématisé dans les années 1980 par Charles A. Rapp et d’autres collègues de l’Université du Kansas.
Depuis 2011, l’équipe de l’Éveil, formées à l’approche axée sur les forces des individus, ont intégré cette pratique et permis à des dizaines d’utilisateurs de bonifier leur accès à un réel parcours de rétablissement. Cette approche constitue un solide vecteur de rétablissement des personnes utilisatrices et même le Centre d’excellence en santé mentale du Québec en recommande chaudement l’exercice.

 

L’approche axée sur les forces aborde 7 domaines essentiels:

  • situation de vie quotidienne : (ex : résolution de problèmes, accompagnement au bureau de l’aide sociale, à la cour municipale, médiation avec un propriétaire);
  • finances : (ex : aide au budget, fiducie, curatelle, etc);
  • travail/éducation : (ex : intégration socioprofessionnelle, retour aux études, offre d’activités au Phare, etc.);
  • réseau social : (ex : comment se faire des amis, exercer ses droits et devoirs de citoyens, participer à la vie citoyenne, trouver des parcours d’émancipation, etc.);
  • santé : (ex : accompagnement chez le médecin, améliorer le mieux-être et la qualité de vie, etc.);
  • loisirs : (ex : revivre des activités ludiques, briser l’isolement, médiation culturelle, etc.)
  • sexualité/spiritualité/intimité : (ex : discussion et mise en action en lien avec ces thèmes, etc.).

 

L’approche axée sur les forces repose sur 6 principes :

  • Le soutien est centré sur les forces, les intérêts de l’individu plutôt que sur le diagnostic;
  • Les individus possèdent la capacité inhérente d’apprendre, de grandir et de changer;
  • La personne utilisatrice est le maître d’œuvre de la relation d’aide;
  • La relation personne utilisatrice /intervenant devient un facteur essentiel du processus de soutien;
  • Le mode d’intervention privilégié est l’accompagnement des usagers dans des contextes de la vie en société;
  • La communauté est une oasis de collaborateurs potentiels au processus